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De Normand Chaurette. Théâtre la Catapulte . Coproduction du Théâtre la Catapulte, du Théâtre français du Centre national des Arts, du Théâtre français de Toronto et du Théâtre Blanc (Québec).
Face au fleuve éternel, l'impérieuse Zoé Pé règne fermement sur Métis et ses jardins, entourée d'invités dont elle achète l'amitié à coups de somptueux présents. Puis, un jour d'été, elle aperçoit ce peintre, là-bas, au-delà des marais, qui de loin la peint, elle et ses invités. Dès lors, elle n'aura plus qu'une obsession : posséder ces portraits. Or, le peintre ne veut pas vendre. Argent, flatteries, manipulations, menaces : rien n'y fait. Rien ?
La Société de Métis pose la question de l'importance de l'art et de sa fonction. Est abordée aussi la question de sa pérennité. Dans la pièce, la châtelaine Zoé Pé espère, en quelque sorte, atteindre l'immortalité par l'entremise d'un tableau qui la dépeint. Ainsi, les personnages questionnent l'aspect éternel de l'Art et son pouvoir évocateur.
« Le mot qui me vient en tête pour décrire ce que j'ai ressenti devant cette pièce, c'est «style». [...] C'est magnifique, audacieux, original, spirituel... » - Isabelle Guilbeault, Radio-Canada, Première chaîne |