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25 février 2008

Être spectateur...

Suite à l'expérience que vous avez vécu vendredi passé, partagez vos commentaires.

'' Le spectateur est obligé, non seulement de suivre une histoire, une fable (axe horisontal), mais de recomposer à chaque instant la figure totale de tous les signes concourant à la représentation. Il est contraint en même temps de s'investir dans le spectacle (identification) et de s'en retirer (distance). Il n'est sans doute pas d'actvités qui demande tel investissement intellectuel et psychique. De là sans doute le caractère irremplaçable du théâtre et sa permanence au milieu des sociétés diverses et sous des formes variées.''

Anne Ubersfels, Lire le théâtre, p.41

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20 février 2008

Compte rendu du spectacle

La fiche technique

On rappelle le titre de la pièce vue, le nom de l'auteur de cette pièce, le lieu et la date de la représentation.

L’intrigue

On présente les personnages (principaux, secondaires, tertiaires).

On présente l'action de l’introduction jusqu'au dénouement

Les éléments du spectacle

Voir plus loin dans le document pour les pistes de réflexion concernant chacun des éléments du spectacle.

A. Le décor

le représenter par un croquis qui indique les limites du cadre de la scène ;

le décrire en cherchant à être précis (couleurs, formes, matières...) ;

chercher à dire quelles sont ses fonctions dans la mise en scène (situer dans le temps et l'espace ; dire comment les personnages se servent du décor pour l'action ; dire quelle est la valeur symbolique de ce décor).

B. Les costumes

En représenter 1 par un croquis ;

1

le décrire à l'écrit avec précision (couleurs, coupes, matières) ;

dire quelle est sa fonction, y a-t-il un rapport entre les différents costumes?

Y a-y-il des accessoires de costumes? Sont-ils utiles aux personnages? Donnez au moins 2 exemples.

C. Les lumières

Décrire un éclairage (couleurs, effet, sensations);

essayer de comprendre à quels moments de l'action il apparaît;

dire quelle est sa fonction.

D. Les sons et la musique

Décrire un effet sonore ;

essayer de comprendre à quel moment de l'action on l’entend ;

dire quelle est fonction.

E. Les accessoires de décor

En énumérer 3 ;

dire quelles sont leurs fonctions.

F. Le jeu d'un comédien

Observer un personnage en particulier, le nommer.

Décrire son jeu, sa voix, ses émotions.

Le jugement personnel

Décrire un moment important puisqu'on a réagit ;

dire ce qu'on a aimé, pas aimé, mais surtout dire pourquoi, argumenter et s'appuyer sur des éléments du spectacle ;

dire ce qu'on a compris, en argumentant et en s'appuyant sur des éléments du spectacle, y avait-il un message? Quel est le but de la pièce?

dire comment le fait de connaître déjà les éléments de ce style théâtral m’a aidé à comprendre la pièce.

2

Pistes de réflexion

:

A) Je veux parler du décor dans un compte-rendu de pièce de théâtre ...

Dans quel lieu théâtral le décor a-t-il été installé ?

Ce lieu théâtral particulier a-t-il une influence sur le "décor" ?

Combien y a-t-il eu de décors ? Le décor était-il unique pour toute la représentation ?

S'il y a plusieurs décors, il faut déterminer s'ils sont :

variés : dans ce cas, à quoi correspondent leurvariation ? (les décors suivent l'intrigue, varient en raison des changements de lieux, de moment... )

uniques mais à transformation

Le décor doit être décrit : soit par écrit, soit par des croquis. Une description doit mettre en évidence les éléments qui composent le décor et leur disposition. On répond alors à la question "que représente le décor ?

S'il y a plusieurs décors, on propose une succession de descriptions, ou une successions de croquis en indiquant par rapport à quoi se font les changements(intrigue, changement de lieu, d'époque...).

S'il y a plusieurs décors, on peut dire également comment se font les changements : à vue , derrière le rideau baissé...

On peut mettre l'accent sur des choix de l'équipe metteur en scène-décorateur : décor stylisé, couleur dominante, choix de matériaux, etc.

On peut alors réfléchir aux fonctions du décor :

remplit-il une fonction de référenciation (il accompagne par des "images" les informations du texte relatives à une époque, un lieu )?

cette fonction de référenciation se fait-elle de manière discrète (un objet particulier évoque à lui seul une époque ou un lieu... ) ou de manière totale (tous les éléments évoquent l'époque ou le lieu...) ?

le décor "imite"-t-il bien un lieu, une époque de manière naturaliste ou contient-il des éléments anachroniques, incongrus, "déplacés" ?

le décor est-il utilisé par les personnages ? (entrées et sorties par les portes, circulation par des ponts ) En un mot y a-t-il des praticables ?

• le décor remplit-il des fonctions dramaturgiques ("accompagne"-t-il le comportement des personnages (personnage "emprisonné" dans une zone;"zones réservées" à des personnages) ?

Bien évidemment, on répond d'autant mieux aux dernières questions si l'on a une idée claire des parti pris du metteur en scène : quels thèmes sont valorisés, quel point de vue a-t-il sur ces thèmes ?

le décor remplit-il des fonctions symboliques par l'usage qui en est fait, par ses couleurs, par ses formes?

B) Je veux parler du costume dans un compte-rendu de pièce de théâtre ...

Comment est-il ? c'est à dire quelle est sa coupe, quelles sont ses couleurs, quelle est son apparence (en quelle matière doit-il donner l'impression d'être fait : soie ? laine ? cuir ? métal ? etc. Un croquis peut parfois avantageusement remplacer une description verbale.

Correspond-il à l'époque et au lieu où se déroule l'intrigue ou l'histoire ? Le costume remplit-il une fonction de référence (il évoque avec précision une époque précise, un lieu précis) ? Si non, quel sens peut prendre cet anachronisme ?

Voit-on des costumes "intemporels" (c'est à dire des costumes qui ne permettent pas de dire avec précision à quelle époque se déroule l'action) ?

Les costumes de tous les personnages appartiennent-ils à la même époque ?

Permet-il de définir avec précision la situation sociale du personnage ?

Permet-il de deviner, de mettre en évidence l'âge, le caractère du personnage ?

Le costume correspond-il à un type social (le militaire, l'agent de police, prêtre ... ) ? Respecte-t-il les codes vestimentaires tels qu'ils existent dans la réalité ?

Les personnages gardent-ils le même costume du début à la fin de la pièce ? Ou en changent-ils (le changement peut n'être qu'un détail) ? Ce changement ou cette modification correspondent-ils à une évolution du personnage ?

Y a-t-il dans le costume un élément qui frappe particulièrement ou qui est mis en valeur par la mise en scène ? Si oui, dans quel but ? Quelle signification cela peut-il avoir ?

Peut-on percevoir une intention particulière (symbolique ?) dans le choix d'une couleur dominante pour un costume ? Peut-on mettre en évidence un système

d'oppositions de couleurs, de matières, de formes ?

Quel rapport le costume entretient-il avec le corps du comédien : cache-t-il le corps, le met-il en valeur, le métamorphose-t-il ?

C) Je veux parler des lumières et des éclairages dans un compte-rendu de pièce de théâtre ...

Quelques termes techniques :

rampe : série de projecteurs disposés au bord de l'avant-scène et orientés de façon à ce que la lumière soit dirigée vers les comédiens ;

herses : ce sont des rampes disposées dans les cintres, c'est à dire au-dessus de la scène et éclairant de haut en bas ;

poursuite : projecteur qui cerne et suit le comédien dans un rayon de lumière vive ;

saignant : projecteur qui éclaire les objets d'une façon éblouissante et crue (alors que la poursuite est réservée aux comédiens) ;

traînée : série de lampes placées au sol en vue d'éclairer par en-dessous un élément de décor par exemple ;

Une lumière a "une température" qui fait qu'elle paraît à nos yeux "froide" (le bleu), "tiède", "chaude" (orange, rouge). Ce sont des gélatines, sortes de filtres colorés qui permettent de modifier "la température d'une lumière".Une lumière a une intensité dont on joue pour créer des effets : nuit, crépuscule, aube, plein jour... Une lumière suit un axe, une direction : verticale, horizontale, descendante, ascendante, inclinée.

casserole : projecteur mobile placé sur un pied orientable.

L'éclairage ne sert-il qu'à éclairer sans intentions particulières la scène ? (Dans ce cas, l'éclairage permet "juste" de voir ce qui se passe sur scène. On appelle cet éclairage "pleins feux".) Pourquoi ce choix ?

Sert-il à "découper" l'espace ? Détermine-t-il des zones de jeu réservées à tel ou tel personnage, à telle ou telle action ? Met-il en valeur des zones de décor ?

Participe-t-il également au découpage du temps (alternance jour / nuit ou matin / soir, succession des heures...) ?

Si le plateau est nu, comment l'éclairage organise-t-il l'espace, les volumes ? Crée-t-il un lieu ? Une ambiance ?

Écrase-t-il le décor ou le met-il en valeur ?

Pourquoi ?

Y-a-t-il des moments où le plateau et la salle sont plongés dansl'obscurité totale ? Si oui, à quoi ces moments correspondent-ils ?

L'éclairage est-il le même du début à la fin de la pièce ? S'il varie, est-ce en intensité ? Dans la façon d'éclairer tel élément du décor, tel objet, tel personnage ? Privilégie-t-il successivement telle ou telle partie du plateau ? A quels moments ? Pourquoi ?

Y-a-t-il une opposition de couleurs (noir / blanc par exemple), de tons (chauds/ froids), de direction (vertical / latéral / horizontal...) ? Ces oppositions ont-elles un sens ?

Isole-t-il ou met-il en valeur un élément particulier ? Un acteur, un objet

D) Je veux parler du son et de la musique dans un compte-rendu de pièce de théâtre ...

Y-a-t-il de la musique pendant la représentation ?

Si musique il y a, à quel genre appartient-elle ? Peut-on la reconnaître facilement ? Est-elle classique, moderne ? Est-ce du jazz, de la variété, de la chanson, du tango, etc. ?

La musique est-elle donnée sur scène ? Y a-t-il présence de musiciens et d'instruments sur scène ? Ou la musique est-elle "off' (par le moyen des hauts parleurs) ? Ou encore provient-elle des coulisses ?

Introduit-elle la pièce ? (Dans ce cas, elle est un prologue musical.)

La musique "entoure"-t-elle les personnages ? Avant leur entrée ? Au moment de leur entrée ? Au moment de leur sortie ou de la sortie de l'un d'entre eux ?

La musique est-elle présente au moment des changements de décors ? (Dans ce cas, elle est un intermède.)

La musique est-elle en relation avec l'action ? C'est, par exemple, la musique qui donne le rythme au spectacle, qui dramatise, qui sert à évoquer le temps qui passe...

La musique est-elle présente pour renforcer l'émotion ou les sentiments d'un personnage ?

E) Je veux parler des accessoires de décor dans un compte-rendu de pièce de théâtre ...

Les accessoires sont-ils utiles à un ou plusieurs personnages?

Sont-ils essentiels à l’action ou servent-ils simplement au décor?

Sont-ils réaliste ou imagés? Inventé ou réels?

Y a-t-il des anachronismes? Quelles en sont les intentions?

F) Je veux parler de la construction d'un personnage à travers le jeu d'un comédien dans un compte-rendu de pièce de théâtre ...

A quel genre appartient la pièce jouée? Est-elle comique (farce? comédie de moeurs? de caractère? ) ? S'agit-il d'une tragédie, d'un drame romantique, d'un drame réaliste, d'une pièce de l'absurde ?

La pièce jouée appartient-elle à une forme théâtrale qui oblige à un jeu codé (c'est à dire des façons de jouer imposées par cette forme : par exemple, le théâtre de rue, de tréteaux, la commedia dell'arte, le théâtre japonais, chinois, indien...) ?

Le personnage observé :

est-il un "type" théâtral existant (valet de comédie ; la soubrette ; la jeune première ; Arlequin ; empereur ; le jeune premier ; Pantalone ; Polichinelle... )? Décrire ce à quoi on s’attend d’un tel type? L’acteur le rend-il bien?

est-il un personnage "ouvert" que le comédien et le metteur en scène peuvent aisément interpréter ; un personnage riche en psychologie... ?

a-t-il un rôle social remarquable ?

Le jeu du comédien pour composer son personnage est-il : discret, "lisse", exagéré, intériorisé (tout semble se passer à l'intérieur de son esprit), caricatural, économe, généreux, extraverti, ample, retenu, etc. ?

Pour les questions suivantes, essayez de dégager des tendances générales :

Pour composer son personnage, le comédien est-il plutôt statique ou plutôt dynamique, en mouvement ?

Pour composer son personnage, le comédien est-il ou non "attaché" à des zones de jeu (fond, avant, centre, cour, jardin ... ) ? Peut-on repérer les

grands axes de ses déplacements ? Par où fait-il ses entrées et ses sorties ? Sont-elles discrètes, visibles, remarquables ?

Pour composer son personnage, le comédien use-t-il de mimiques ou se sert-il peu des ressources expressives du visage ? Porte-t-il un masque ?

Pour composer son personnage, le comédien parle-t-il d'une manière particulière ? Son débit est-il remarquable (lent, vif, haché ... ). Sa voix a-t-elle un accent (non naturel) ? Que dire de l'intonation et de la puissance de la voix ?

Le personnage se transforme-t-il au cours de la pièce ? en âge ? par sa situation sociale ?

Un acteur peut avoir plusieurs fonctions dans la représentation.

L'acteur interprète-t-il un personnage ?

L'acteur raconte-t-il une histoire ?

L'acteur joue-t-il plusieurs personnages ? Dans ce cas, lesquels ?

L'acteur fait-il partie du choeur* (c'est à dire fait-il partie d'un groupe de chanteurs ou d'un groupe commentant une action) ?

http://www.dramaction.qc.ca/dons_utilisateurs/textes/compterendu4epei.pdf

14 février 2008

Pièce de théâtre

Veuillez confirmer votre présence ici.

14 février 2008

Projet

10 verbes pour représenter le théâtre

13 février 2008

Activité : La Société de Métis

Actvité :

La Société de Métis

De Normand Chaurette. Théâtre la Catapulte . Coproduction du Théâtre la Catapulte, du Théâtre français du Centre national des Arts, du Théâtre français de Toronto et du Théâtre Blanc (Québec).

Face au fleuve éternel, l'impérieuse Zoé Pé règne fermement sur Métis et ses jardins, entourée d'invités dont elle achète l'amitié à coups de somptueux présents. Puis, un jour d'été, elle aperçoit ce peintre, là-bas, au-delà des marais, qui de loin la peint, elle et ses invités. Dès lors, elle n'aura plus qu'une obsession : posséder ces portraits. Or, le peintre ne veut pas vendre. Argent, flatteries, manipulations, menaces : rien n'y fait. Rien ?

La Société de Métis pose la question de l'importance de l'art et de sa fonction. Est abordée aussi la question de sa pérennité. Dans la pièce, la châtelaine Zoé Pé espère, en quelque sorte, atteindre l'immortalité par l'entremise d'un tableau qui la dépeint. Ainsi, les personnages questionnent l'aspect éternel de l'Art et son pouvoir évocateur.

« Le mot qui me vient en tête pour décrire ce que j'ai ressenti devant cette pièce, c'est «style». [...] C'est magnifique, audacieux, original, spirituel... »
- Isabelle Guilbeault, Radio-Canada, Première chaîne

Quand :

20 février 2008 - 23 février 2008

Horaire :

20 h

Photo - http://nouvellescene.com/index.cfm?Voir=agenda_detail&Repertoire_No=2137987425&Id=12677&Porte=99&Pub=0

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12 février 2008

Carrières liées au théâtre (1) et les métiers du cinéma (2)

Auteur Comédien Metteur en scène Dramaturge Scénographe Régisseur Éclairagiste Costumier Directeur artistique Critique de théâtre Animateur culturel Chroniqueur Professeur d’art dramatique Artiste de cirque Concepteur musical Décorateur Couturier• Danseur

Acteurs • Costumier • Décorateur • Dialoguiste • Directeur de la distribution • Directeur de la photographie • Maquilleur • Monteur • Preneur de son • Producteur • Réalisateur• Scénariste

http://www.dramaction.qc.ca/dons_utilisateurs/textes/carrieres.pdf

12 février 2008

L'opposition aux règles classiques, le héros romantique

Refus de la règle des trois unités : les romantiques veulent se libérer de la forme et refusent la règle des trois unités car elle étouffe le génie.

  • Refus de la règle de bienséance : par souci de réalisme, les romantiques veulent montrer sur scène ce qui existe (meurtres, suicides, duels, etc. ; Cf. Chatterton, Ruy Blas, Hernani et Lorenzaccio de Musset).
  • Le mélange des genres, la diversité : les romantiques prétendent qu'on peut écrire une pièce de théâtre en mélangeant les tons, refusant ainsi qu'il n'y ait que du tragique dans une tragédie, que du comique dans une comédie, etc. [Remarque : au XVIIIe siècle, Diderot et Beaumarchais revendiquaient le mélange des genres, donnant naissance au drame bourgeois qui met en scène les malheurs de la vie quotidienne sur un ton sérieux.]
  • Rejet du drame bourgeois : dans celui-ci, on est fidèle aux décors, aux costumes, etc. pour imiter la réalité. Les romantiques refusent cette illusion de faire vrai au nom de l'imagination, de l'expression du génie.
  • Rejet du moralisme et du théâtre manichéen conception dualiste
    du bien et du mal
    : le drame bourgeois est, pour les romantiques, un théâtre moralisateur (le dénouement est toujours moral).
  • Des héros singuliers remplacent les personnages stéréotypés des XVIIe et XVIIIe siècles : le héros romantique est un individu original, qui évolue et dont le destin est illustré par la pièce. Le héros romantique est généralement un marginal, il incarne le « mal du siècle ». La marginalité du héros romantique peut être sociale (Ruy Blas est un laquais amoureux d'une reine), intellectuelle (Chatterton est un poète incompris), etc. Le héros romantique est porté par ses désirs, ses défis mais il rencontre la fatalité : il est sacrifié par l'histoire et meurt.

Le double projet du drame romantique :

  • représenter le passé historique dans sa complexité pour permettre au spectateur de comprendre le présent ;
  • souligner le rôle de l'individu dans l'évolution de la société.

Le drame romantique représente les bouleversements politiques, avec l'idée que le passé illustre le présent. Le dramaturge évite la censure car il masque ses allusions au présent par le recours à l'Histoire.

http://www.etudes-litteraires.com/drame-romantique.php

8 février 2008

Les différents ressorts comiques

  • Comique de mots : niveaux de langue, lexique.
  • Comique de gestes : grimaces, vêtements, accessoires.
  • Comique de situation : quiproquos, cachettes, rebondissements inattendus, chutes.
  • Comique de répétition : répétition d’une action, d’une phrase, d’un geste.
  • Comique de caractère : caricature de traits moraux, vices tournés en ridicule car poussés à l’extrême.
25 janvier 2008

Dansons le continental...

20 janvier 2008

Le théâtre classique

Les trois unités [modifier]

La règle des trois unités (de temps, d'action et de lieu) était le principe fondamental du théâtre classique français durant la première partie du 17e siècle. Cette tradition fut introduite par Jean Mairet et l'Abbé d'Aubignac, après une sur-interprétation de la Poétique d'Aristote, et le critique Castelvetro insista auprès des dramaturges pour qu'ils adhèrent aux unités.

Dans sa Poétique, Aristote avait simplement recommandé aux écrivains de limiter l'action à une seule intrigue plutôt que d'autres intrigues secondaires, et de restreindre la durée de l'action à une journée complète. Il avait spécificié ce dernier paramètre après avoir constaté que le temps d'une journée était un temps d'attention maximum que l'on pouvait exiger du public. Quant à l'unité de lieu, qui condamnait l'intrigue à se dérouler dans un environnement restreint, elle n'était tout simplement pas évoquée par le philosophe.

Les effets des trois unités sur le théâtre français rendirent la représentation des pièces très contraignante: c'est seulement lorsque les dramaturges plus tardifs omirent de mentionner des époques et des lieux spécifiques que les représentations devinrent à nouveau créatives.

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